Association Relations J.E.A.N.

Vie de Marc Rohrbach – Naissance du Mouvement JEAN et des associations

Marc Rohrbach naît dans le canton de Berne, à Reconvilier.
Il s’intéresse très jeune à la spiritualité, dans un groupe local d’Union chrétienne de Jeunes Gens. S’interrogeant sur l’efficacité de la prière, il cherche à en déceler des règles objectives.
Il suit une formation commerciale, tout en s’intéressant aux sciences, dont la mécanique. Visant son autonomie, il crée une affaire en s’associant avec un mécanicien de talent. L’affaire prospère rapidement, mais répondant à son orientation spirituelle, Marc décide de partir à Paris où, engagé dans la clinique Henri Durville, il traite des patients par magnétisme. Sa pensée se précise et mûrit ; il tente les premières expériences d’une « architectonique musicale », et se préoccupe de l’utilisation de la pensée sur la [conduite de la vie].

A partir de 1926 il travaille avec le Dr Martiny. Muni des diplômes de l’Ecole Durville, il travaille pendant près d’un an à l’Hôpital de La Pitié à Paris, dans le service de neurologie du Professeur Laignel-Lavastine. C’est dans ce milieu hospitalier qu’il crée des groupes de visite aux malades sans famille, principalement à l’Hôpital d’Ivry – ce qui lui vaut un titre auprès du Comité de patronage des Hôpitaux de la Ville de Paris, sur proposition du Président de la République Française Gaston Doumergue. Mais il se méfie, et fuyant les honneurs, il développe une intense activité : son seul but est de servir l’évolution du monde, en continuant son expérimentation et en la faisant partager.

Il crée des « Groupes de Culture harmonique », donne des conférences, fonde un périodique « la Nouvelle Vie »…Un Centre voit le jour à Genève, des cours par correspondance sont distribués dans un cadre rattaché à l’Institution Mondiale de la Vie Impersonnelle . Avec son premier livre « [ la Paix dans la Tempête ] », il apparaît comme précurseur dans un contexte mondial qui devient de plus en plus dramatique .

La même année, un Congrès réunit les membres helvétiques et français, et donne naissance à ce qui, dix ans plus tard, deviendra le « Mouvement J.E.A.N. », dont les membres se considèreront comme des « artisans d’une Vie meilleure ». L’extension est rapide ; un secteur « [Espéranto] » est créé sous l’impulsion de Suzanne Minault. Un Centre est fondé en 1937 au Mûrier sur Grenoble pour des camps d’été. La guerre éclate. L’Association, d’inspiration étrangère, est dissoute en France en 1942, et le Centre fermé. Marc, mobilisé en Suisse comme brancardier, s’installe à Genève avec son épouse Colette, dont il aura deux enfants. Plus que jamais, s’ancre en lui la conviction qu’il doit continuer à diffuser ses idées et ses expériences Après la guerre, le retour en France se fait à Lyon. Une société civile « Institution JEAN » y est créée pour distribuer les « Cours JEAN ». Ces « Cours » sont conçus comme une base d’étude et de réflexion liée au donné de vie de chacun.

A la même époque, en Suisse l’Association des Artisans d’une Vie meilleure édite un journal, lien entre les membres français et suisses.

Dans le même temps, Marc Rohrbach collabore avec Paul M.Pol-Simon à l’élaboration de méthodes nouvelles d’enseignement, méthodes qui sont mises en œuvre à Marseille lors de la création du Lycée-pilote Marseilleveyre, dont P.Pol-Simon est nommé Proviseur. Leur collaboration continue à Genève, lors de la nomination de Pol-Simon à la direction de l’Ecole Internationale en 1954.

Après le transfert de la société civile à Paris, Marc partage son temps entre Paris et Genève. Il fait alors paraitre « Devenir Humain », les Collections JEAN, et le livre « la Pensée Vivante ».
Il travaille ensuite à un nouvel ouvrage, « [ l’Eveil spirituel ] ». Il y passe en revue les grands problèmes de l’existence humaine et propose des solutions saines, efficaces, dépouillées d’esprit sectaire.
Puis il rentre à Genève, d’où l’ensemble des Cours JEAN est distribué.

Une [Association JEAN] se forme à nouveau en France dès 1955, tandis que l’Association suisse poursuit son activité. A partir de 1973, ces associations vont peu à peu susciter la création de Centres d‘études JEAN, animer des foyers de vacances.

Marc Rohrbach crée un nouveau cycle d’études « les Vivants Messages », complétant la formation proposée. Il rassemble ses recherches sur « l’architectonique musicale » en un fascicule édité par l’Institution JEAN. Dans le même temps les « Cours JEAN » deviennent « [les Etudes JEAN] », toujours sur le même principe d’entraînement à la conduite de la vie par la pensée créatrice ; cette formation vise de meilleures relations humaines et un comportement personnel plus efficace, qui naît alors naturellement.

Marc travaille aussi à élargir le champ de la formation personnelle, en développant des « procédés JEAN ». Entouré de collaborateurs espérantistes, il élabore une méthode utilisant les structures de [l’Espéranto]. Cette méthode est dénommée « Rika metodo ». A partir d’expériences communautaires, d’autres recherches conduisent au Yoga-JEAN, ainsi qu’à divers procédés visant des approches de sémantique fondamentale. Des Centres d’activités voient le jour.

Marc Rohrbach cesse son activité à 88 ans et s’éteint l’année suivante en 1993.
La recherche qu’il a impulsée, se poursuit désormais en France dans le cadre de l’Association J.E.A.N.

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